1 décembre 2012
Paris
Sent et conte
Compte les palpitations de mon cœur trahi
Toi le refuge des sans-abris, des sans-papiers
Et des exilés
Partout des patrouilles
A chaque coin des hommes et des chiens
Sans faire de bruit
Je continu mon chemin sous les cris des larbins
La Seine s’évade
Paris se vide
Les nobles désertent
Les chinois achètent
Je me sens dépassé
Par des passants nonchalants
Je suis blessé
Par la violence des mots
Des paroles acerbes
Qui coulent des bouches des intrus
Venus d’ailleurs
D’un autre monde, du monde en face
Paris se fane
La Seine saigne
Indigné par le règne des indigènes
Je cherche une solution à mon problème
Dieu est à l’affiche
Partout des biches à moitié nues
Des marginaux, des chaines
Et les drapeaux d’une patrie flétrie
Publicité
Commentaires