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Paris, de moi à toi
14 décembre 2012

No More Drama .

 
 
 
 

**** 

Vent éternel et air éphémère

Ne souffle plus sur mon tison    

Laisse-moi partir avant l’heure 

Avant le début de la moisson

Puisque rien ne me tente ici-bas

Que connaitre la fin avant la fin 

Vie cruelle continue sans moi 

Sévit toujours et impunément  

J’irai par manque d’espoir

Sans trophée et couronnement 

Avant que les gardiens de l’ombre

Ne s’aperçoivent de mon absence      

 
                                    Ledja Adimah
 
 
 
 
 

Demain sera mon tour     

Je serai l’homme à abattre

L’arabe a coupé de la racine

Et a vidé de son hémoglobine 

 

Témoin oculaire gênant

Et gêné de parler du désastre

Je finirai au fond d’un trou

Avec un trou entre les yeux   

 

Auteur maudit des mille lettres

Leader d’une cause perdue

Je m’éparpillerai en mille vers  

Avant même d’atteindre l’éther

 

Déraciné et inconsolable

Je recevrai volontiers toute balle

Perdue entre mes vertèbres

Qui me sauvera de mes enfers  

 
                                    Ledja Adimah
 

 

Je prépare en douce mes adieux

En jetant un dernier regard

Sur le vieux meuble poussiéreux

D’une histoire ambigüe         

 

Toutes les bonnes volontés 

Ne sauveront pas l’espoir 

Chaque vœu se complètera

D’un crime crapuleux

 

Je suis moins bavard au milieu

Des bègues et des ignares         

Les lâches millionnaires de ce millénaire   

Les fâcheux démagogues

 

Mon périple se termine à Paris

Je suis arrivé au bout de la nuit

Avec un cadavre comestible  

Et une curiosité vorace

 

Mon rêve érotique subsiste      

Et comme un vieux puceau

Excité et désireux

Je reste sur ma faim

 

A mes yeux la vie est un mystère

De toute façon, je finirai en poussière      

L’essentiel et qu’il restera rien à dieu

A mettre sous les dents 

                                         Ledja Adimah

 

 

Une larme sèche

L’épine d’un souvenir vénéneux

Pique le verset de mon vieux tronc   

Et attise ma longue souffrance

 

Je me sens comme un chat noir

Mort de son chagrin

Sur le toit d’un nuage blanc   

Erodé par un triste chant venu d’ailleurs 

                                  Ledja Adimah

 

 

 
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